viernes, 19 de agosto de 2011

LES ÎLES GALÀPAGOS, LA NATURE DANS TOUS SES ÉTATS !







 

Composé d’une quarantaine d’îles volcaniques, les îles Galápagos aussi appelées archipel de Colon, sont situés dans l’océan Pacifique, à 1000km des côtes sud-américaines, au niveau de l’équateur. Surnommées « las encantadas », les enchantées en espagnol, les îles Galápagos fourmillent d’une faune et d’une flore phénoménale et singulière à chaque îlots. Une diversité protégée par la création du parc national des Galápagos et de la réserve marine des Galápagos, constituant un site exceptionnel, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Exploré au 16ème siècle par les espagnols, les Galápagos devinrent au 17 et 18 ème siècle le lieu de rendez-vous des pirates et autres boucaniers. Archipel hostile, ciselé en une formation volcanique montagneuse dont le point culminant de certaines îles atteint jusqu’à 1000 m d’altitude, les Galápagos se dessinent en rochers hérissés et autres mangroves, peu acceuillant. Un manque d’hospitalité certes mais qui préserve la diversité extraordinaire de ces 48 îles qui composent l’archipel.

Situé sous la plaque de Nazca, l’activité volcanique est particulièrement intense sur les Galápagos, plus particulièrement sur les îles les plus récentes  offrant ainsi un relief plus émoussé. On peut ainsi citer le volcan La Cumbre sur l’île Fernandina, culminant à 1500m et dont la dernière éruption eu lieu en 2009.  Mais ce qui fait lé réputation de l’île c’est avant tout sa faune et sa flore, terrestre ou marine inégalée. L’archipel abrite ainsi plus de 58 espèces d’oiseaux dont 28 sont endémique, c’est à qu’il n’existe aucun autre endroits au monde. La faune terrestre comprend aussi des variétés de reptiles uniques, dont les emblématiques tortues géantes et les iguanes, terrestre mais aussi marin, semblent tout droit sorti du Jurassique. Du coté de la mer, ce sont plus de 300 espèces de poisson, dont le requin de Galápagos, qui évoluent le long des côtes des Galápagos. Mais ce sont aussi de nombreux mammifères marins, à l’image de l’otarie éponyme, et l’otarie à fourrure  et des cétacés dont le plus imposant représentant est sans conteste la baleine à bosse !

Du côté de la flore celle-ci s’échelonne par palier en fonction de l’altitude. Les zones côtières sont ainsi peuplés de plantes tolérant le sel comme les palétuviers, les pourpiers ou encore les myrtes. Puis vient la zone aride recouverte de lichens ou rares figuier de Barbarie, qui se transforme en zone humide passée les 200m d’altitude. Prospèrent alors goyaviers, passiflore et autre robiniers, avant d’arriver à la zone dite de pâture mais aussi de culture sur les îles habités, avec la culture du café, de l’ananas, ou même des orages. Enfin le dernier étage est réservé aux fougères arborescentes des Galápagos, pouvant atteindre jusqu’à 3 mètre de haut. Notons que parmi les 875 plantes recensées, 226 sont endémiques.

Vous l’aurez compris l’archipel des îles Galápagos est un véritable sanctuaire, où la nature s’offre préservée, plurielle et épanouie, en une formidable terre en soit, que le gouverneur d‘Équateur s’attache efficacement à protéger. C’est un lieu unique pour observer la diversité la nature, de la faune, de la flore, sur terre, sous l’eau, dans les aires, en son sol, en sa végétation. C’est d’ailleurs à partir de ses observations sur l’archipel que Darwin, publia sa fameuse étude sur l’évolution et la sélection naturelle en 1859.

Puerto Ayora, situé sur l’île de Santa Cruz, la plus grande ville de l’archipel, contant tout de même dans sa globalité quasi 20 000 habitants, vous accueillera donc pour un séjour enrichissant, sur les pas de Darwin en néo-botanisme prêt à s’émouvoir le prodigieuse beauté de la nature.

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